Combien peut-on toucher en épargnant sur une assurance vie ?

Produit d’épargne préféré des Français, l’assurance vie sert à se constituer un capital disponible tout au long de sa vie. Vous restez libre du montant et de la fréquence de vos primes, ainsi que du choix de leurs supports d’investissement. Comment tous ces paramètres influent-ils alors la somme que vous pouvez toucher ? Et quel est l’impact des frais et de la fiscalité sur la rentabilité de votre placement ? Sicavonline vous explique les règles de fonctionnement de l’assurance vie permettant d’estimer la valeur de rachat de votre contrat.
Constitution du capital et valorisation de l'épargne
Parmi les objectifs multiples proposés par l’assurance vie (épargne, retraite, protection familiale, transmission, etc.), les Français apprécient la possibilité de se constituer une réserve financière qui peut être valorisée dans le temps . Le montant du capital atteint sur votre contrat, utilisable à tout moment, est composé de l'ensemble des sommes que vous avez investies, augmentées des gains issus des placements et déduction faite des frais prélevés par l’assureur. (En savoir plus)
Des versements de primes sans limite de montant
Contrairement aux produits d’épargne réglementés, le montant des primes que vous pouvez verser sur une assurance vie n’est pas limité. Les primes sont en fait le capital versé et défini par vos soins.
Selon les modalités de votre contrat, vous pouvez l’alimenter de trois manières différentes.
On distingue :
- La prime (ou versement) unique. Cette formule, peu courante, autorise un seul versement effectué à la souscription du contrat. Elle est appropriée pour investir une somme importante, à la suite d’une vente immobilière ou d’un héritage par exemple.
- Les primes programmées (ou versements programmés). Vous vous engagez à verser une somme déterminée selon une périodicité définie (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle). Avec des montants minimaux de l’ordre de quelques centaines d’euros mensuels, cette formule permet de se constituer un capital dans la durée sans effort d’épargne significatif.
- Les versements (ou primes) libres. La plupart des contrats vous offrent la liberté totale de verser des primes selon le rythme et le montant qui vous conviennent. Un dépôt minimum à la souscription et à l’occasion de chaque versement est cependant exigé, de l’ordre de quelques centaines d’euros à plus de 1 000 €.
L’évolution de votre capital disponible, sera évidemment fonction de votre capacité à investir de l’argent sur votre assurance vie. L’optimisation sur la durée du principe de capitalisation des revenus vous permet de faire fructifier les sommes versées et d’accroître votre capital d’année en année.
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Des supports de placement diversifiés
En fonction de votre profil d’épargnant, vous pouvez décider de la composition de votre assurance vie en répartissant vos versements sur les différents supports d’investissement proposés sur votre contrat.
Les fonds en euros
Les fonds en euros offrent une grande sécurité en écartant tout risque de perte en capital. Les sommes versées - placées majoritairement en obligations - , produisent des intérêts. Si les intérêts restent modérés, ils sont en revanche définitivement acquis et viennent s’ajouter au capital investi pour devenir eux-mêmes producteurs de gains. Cet avantageux effet de cliquet vous garantit une revalorisation constante du capital constitué sur le fonds en euros votre assurance vie en fonction des intérêts servis par l’assureur.
Par “effet de cliquet”, on entend, un mécanisme qui garantit que la valeur de l'investissement ne peut pas diminuer une fois qu'elle a atteint un certain niveau prédéterminé, même si les marchés financiers ou les performances de placement sont défavorables.
Les supports en unités de compte
Les supports en unités de compte (UC) permettent d’essayer de dynamiser votre capital en profitant des opportunités de performance des marchés financiers. Votre argent est investi sur les supports de placements de votre choix parmi une gamme diversifiée proposée sur chaque contrat multisupports (parts d’OPCM, parts de SCPI, actions, obligations, etc.). Attention cependant, car les assureurs ne s’engagent que sur le nombre de parts d’UC et non sur leur valeur, sujette aux fluctuations du marché à la hausse comme à la baisse. En contrepartie d’un rendement potentiellement plus élevé, les sommes versées sur des supports en unités de compte supportent un risque de perte en capital partielle ou totale.
Attention : l’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte, et non sur leur valeur, qui peut fluctuer à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des marchés financiers. Le souscripteur/adhérent supporte seul le risque de perte en capital.
Vous pouvez modifier à votre guise la répartition de votre capital en effectuant des opérations d’arbitrage entre les différents supports de votre assurance vie. Il s’agira par exemple de rééquilibrer progressivement votre capital disponible vers des supports d’investissement plus sécuritaires afin de préserver les gains réalisés. En optant pour une gestion déléguée de votre contrat, vous pouvez déléguer à un courtier le choix des supports et des arbitrages pour minimiser les risques grâce à une réactivité adaptée à l’évolution des marchés.
Avant de sélectionner un support, il est important de considérer votre appétence au risque, votre situation familiale et patrimoniale ainsi que la durée envisagée de votre investissement.
La lecture du DICI, ou document d’informations clé pour l’investisseur, peut vous éclairer notamment sur les objectifs et la politique d’investissement, le profil de risque et de rendement, les frais et les performances passées, qui ne préjugent pas des performances futures. Prenez le temps de le lire attentivement avant d’investir dans un support.
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Une maîtrise des frais pour un minimum d'impact financier
Des frais sont prélevés par les assureurs sur toutes les opérations liées à la souscription et à la gestion d’une assurance vie. Ils ont un impact direct sur le montant net du capital que vous pouvez toucher au moment d’effectuer un rachat sur votre contrat d’assurance vie. Leur taux respectif peut varier considérablement d’un contrat à l’autre.
Une comparaison approfondie des offres s’avère indispensable afin de mesurer la diminution du taux de rendement occasionnée par l’application des différents frais.
Voici les frais suivants qui doivent attirer votre attention :
- les frais de dossier : il s’agit d’une somme fixe payée au moment de la souscription chez certains assureurs
- frais d'entrée (ou frais sur versement) : prélevés sur chaque prime versée, ils viennent en déduction de la somme que vous avez réellement investie. La loi les limite à 5 % du montant des primes versées sur une année donnée (article L132-21-1 du Code des assurances).
- les frais de gestion : prélevés chaque année, ils varient en fonction de la nature des supports et du mandat de gestion. Ils sont calculés sur la totalité du capital constitué, incluant les primes nettes et les revenus capitalisés.
- les frais d’arbitrage : forfaitaires ou proportionnels au montant du capital disponible transféré, ils n’interviennent que ponctuellement à l’occasion de chaque opération.
- les frais de sortie : il peut s’agir, selon les contrats et les situations, de pénalités lors d’un rachat anticipé avant le terme prévu
L’impact de l’ensemble de ces frais doit s’apprécier sur la durée envisagée de votre placement. Des frais de gestion annuels élevés risquent ainsi de peser à moyen ou long terme sur le capital que vous pourrez effectivement récupérer le moment venu.
Fiscalité de l’assurance vie en cas de rachat de son contrat
En cas de rachat total de votre assurance vie, le capital final que l’assureur est tenu de vous verser correspond donc à la somme de vos versements nets de frais, capitalisés au taux de rémunération net des différents supports d’investissement, déduction faite des frais de sortie. Pour autant, ce capital acquis s’entend brut de prélèvements sociaux et d’impôts.
Des prélèvements sociaux incontournables
À l’instar de tout placement financier, les gains réalisés sur un contrat d’assurance vie sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Sur les fonds en euros, depuis 2011, ce prélèvement s’effectue chaque fin d’année au moment de l’inscription en compte des intérêts.
Au moment du rachat de votre assurance vie, les prélèvements sociaux vont donc s’appliquer :
- sur les intérêts issus des fonds euros depuis le 1er janvier précédant la date du rachat ;
- sur les intérêts des fonds en euros acquis avant le 1er janvier 2011 ;
- sur les plus-values constatées sur les supports en unités de compte.
Leur montant est prélevé directement à la source par la compagnie d'assurances et donc déduit du capital qu’il vous verse.
Un abattement fiscal favorable
Les gains générés par vos versements et perçus à l’occasion d’un rachat sont imposables. Leur taxation est complexe car elle dépend de la date de versement des primes (avant ou après le 27 septembre 2017) et de la date de souscription de votre assurance vie, avec un taux d’imposition différencié selon qu’elle remonte à plus ou moins de 8 ans. Pour en savoir plus sur l'avantage fiscal lié à l'ancienneté de votre contrat, nous vous invitons à vous référer à notre article consacré à la fiscalité de l’assurance vie en cas de rachat. Retenez cependant que les gains réalisés sur un contrat de plus de 8 ans bénéficient, pour les résidents fiscaux français, d’un abattement fiscal annuel fixé à 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple.
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En finalité, le montant que vous allez pouvoir toucher de votre assurance vie dépend non seulement de l’importance de vos versements mais aussi de la performance et des frais propres à votre contrat. Sa valeur de rachat actualisée vous est communiquée chaque année dans le relevé de situation annuel que votre assureur est tenu de vous fournir.
Source:
Légifrance : article L132-21-1 du Code des assurance
Le contrat d’assurance vie est un placement à long terme. La durée d’un contrat d’assurance vie, le montant des primes versées et les caractéristiques du contrat choisi dépendent notamment de la situation patrimoniale du souscripteur, de ses besoins et objectifs, de son attitude vis-à-vis du risque et du régime fiscal en vigueur. Le régime fiscal lequel est susceptible d’évoluer ne doit pas constituer une condition essentielle et déterminante sans laquelle le contrat ne serait pas souscrit.
Informations non contractuelles à caractère publicitaire, octobre 2023.
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