L'assurance vie : un investissement incontournable

L'investissement dans un contrat d'assurance vie, comment ça marche ? Vous vous posez une multitude de questions sur ce produit d'épargne, nous répondons des réponses claires à vos interrogations.

Vous vous demandez certainement si l’assurance vie est un bon ou un mauvais placement avant de passer le pas de la souscription. Sachez que ce type de contrat est avant tout un produit d’épargne qui s’attire la faveur des Français, car il existe une multitude de façons de placer son argent dans une assurance vie pour qu’elle vous ressemble.

 

Pourquoi souscrire un contrat d'assurance vie ? 

Est-ce que l’assurance-vie est le meilleur placement pour tous ? Sans aucun doute, puisque ce contrat s’adapte aussi bien à votre budget, à vos objectifs de vie, qu’à votre appétence au risque.
En effet, placer son argent sur un contrat d’ assurance vie, c’est avoir la possibilité d’atteindre un ou plusieurs des objectifs suivants :

  • épargner à son rythme, de manière régulière ou lors d’une rentrée de fonds,
  • financer un projet à moyen ou long terme comme un achat immobilier ou les études de ses enfants,
  • faire fructifier son épargne pour se constituer une épargne de précaution et pouvoir faire face aux coups durs,
  • obtenir des revenus complémentaires pour obtenir le versement d’ une rente ou d’un capital lors de son départ en retraite,
  • pour récupérer une partie de l’épargne, notamment avec une fiscalité avantageuse en cas de rachat après 8 années de détention,
  • transmettre un patrimoine en cas de décès aux personnes bénéficiaires de son choix,
  • avantager des bénéficiaires en cas de décès avec une fiscalité avantageuse,
  • profiter d’un contrat entièrement modulable en fonction de votre profil.

Au final, que vous utilisiez votre assurance vie pour financer un placement immobilier, la préparation de votre retraite ou la protection de vos proches, votre contrat vous offre une grande souplesse. En effet, le fonctionnement du contrat d’ assurance vie est tel qu’il constitue la solution idéale à la majorité de vos besoins en matière d’épargne à moyen ou long terme.

 

Pourquoi l'assurance vie est-t-il le placement financier préféré des français ?  

L’assurance vie est un contrat qui attire les foules avec des montants de collecte élevés, à l’instar des livrets d’épargne sécurisés. Mais pourquoi l’assurance vie est–il le placement préféré des Français ? Voici les principales raisons :

  • l’épargne sur le contrat est disponible à tout moment,
  • la fiscalité est avantageuse et dégressive en fonction de la durée de votre contrat d'assurance vie,
  • la diversification de l’épargne est facile à mettre en place sur les contrats multisupports sans détenir plusieurs contrats,
  • les perspectives de rendement peuvent être plus élevées que sur de simples livrets,
  • elle protège en cas de vie puisqu’elle permet de faire fructifier un patrimoine,
  • elle protège en cas de décès puisqu’elle permet la transmission de sommes d’argent aux bénéficiaires désignés avec une fiscalité attractive .

En bref, souscrire un contrat d’ assurance vie, c’est se protéger tout au long de sa vie avec un contrat adapté à son profil. À la question “l’assurance vie est-elle un bon placement ?”, la réponse est assurément oui.

 

Quelles sont les différentes solutions de placement en assurance vie ? 

Si l’assurance vie rencontre du succès, c’est aussi parce qu’elle permet d’investir sur différents supports d’épargne. On distingue à ce titre les contrats monosupports en euros et les contrats multisupports qui comportent des unités de compte et un fonds euros.

 

Les contrats fonds en euros 

Le contrat d’assurance vie en fonds euros, également appelé contrat monosupport, propose un seul et unique support d’investissement, comme son nom l’indique. Ce type de contrat comporte peu de risque de perte en capital. Le fonds en euros est composé, en proportion variable selon le contrat souscrit, d’une majorité d’obligations, de quelques investissements immobiliers et de quelques actions peu risquées. Ce type de contrat tend à disparaître au profit des contrats multisupports plus attirants pour les épargnants.

 

Les contrats en unités de compte* (ou multisupports)

Le contrat dassurance vie en unités de compte*, également appelé contrat multisupport, propose plusieurs types de supports d’investissement, chacun ayant des caractéristiques différentes. Sur ce type de contrat, vous avez bien accès à un fonds euros mais également à des unités de compte* dont la nature et le nombre varient en fonction de l’assureur choisi. L’épargne placée sur les unités de compte* (préciser) comporte un risque de perte en capital pour le souscripteur car leur valeur peut fluctuer à la hausse comme à la baisse en fonction de l’évolution des marchés financiers. En revanche, vous pouvez espérer un rendement supérieur avec un contrat d’ assurance vie multisupports.

 

Un contrat d'assurance vie, comment ça marche ?  

Concrètement, comment fonctionne un contrat d’assurance vie, et quelles sont les règles à connaître pour épargner ? La définition du contrat d’ assurance vie ne diffère pas de celle d’autres produits d’épargne, puisqu’on y verse les sommes de son choix, en une ou plusieurs fois, en fonction de ses projets et de ses capacités et en fonction des conditions du contrat. Cependant, la gestion de l’assurance vie se veut souple, et vous pouvez, dans la plupart des cas :

  • procéder à un versement initial du montant de votre choix, sauf si un minimum est exigé par l’assureur,
  • effectuer des versements réguliers, d’un montant et d’une fréquence définis au contrat,
  • effectuer des versements ponctuels, du montant que vous souhaitez au moment où vous le souhaitez.
    De la même manière, votre argent n’est pas bloqué, et vous pouvez effectuer des rachats sur votre contrat. Il en existe deux types :
  • le rachat partiel, vous demandez le versement d’une partie de votre épargne seulement,
  • le rachat total, vous demandez le versement de la totalité de votre épargne, ce qui implique de mettre fin à votre assurance vie.

Les demandes de rachat s’effectuent avec un justificatif d'identité. Elles sont possibles en ligne pour les contrats les plus récents, et par courrier envoyé à l’assureur pour les contrats les plus anciens.

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Quelle est la durée idéale d'un investissement en assurance vie ? 

L’assurance vie est-elle un placement financier à court terme ou à long terme ? En réalité, la durée du contrat dépendra avant tout de vos besoins, puisque vous pouvez récupérer tout ou partie de votre épargne à tout moment. Cependant, la durée d’un contrat d’ assurance vie recommandée est de 8 ans et plus, afin de profiter d’une fiscalité plus avantageuse sur votre rachat, qu’il soit partiel ou total. En effet, vous bénéficiez d’un abattement fiscal annuel sur vos produits (plus-values) après 8 années de détention. En résumé, plus la durée du contrat est longue, plus le rachat de votre assurance vie est intéressant.

 

Le devoir de conseil de l'intermédiaire ou de l'assureur 

Lorsque vous souscrivez une assurance vie, l’intermédiaire (le courtier ou l’assureur par exemple) a un devoir de conseil et d’information envers vous. Les contrats d’assurance vie les plus adaptés à votre situation sont d’ailleurs ceux qui ont été sélectionnés à la suite d’une analyse poussée de vos besoins par l’intermédiaire.

Ainsi, l’intermédiaire doit :

  • préciser les exigences et attentes du souscripteur,
  • exprimer ses besoins relatifs au contrat,
  • mettre en avant les objectifs patrimoniaux, la capacité financière, ou encore l’horizon de placement du souscripteur,
  • s’enquérir du degré de connaissance et d’expérience du souscripteur en matière de produits financiers en fonction du type de contrat choisi et du type de supports choisis (fonds en euros, unités de compte)
  • définir le profil de risque du souscripteur afin de préconiser un contrat d’ assurance vie totalement adapté,
  • communiquer des informations sur le contrat retenu et sur son adéquation avec les besoins du souscripteur,
  • communiquer en termes clairs avec l’assuré, le souscripteur Un bon intermédiaire saura vous orienter tout au long de la vie. En effet, vos besoins sont par nature évolutifs et peuvent varier au fil du temps. Un intermédiaire respectant son devoir de conseil prendra ainsi quelques dispositions pour que vous ne commettiez pas d’erreurs avec votre contrat d’assurance vie. Il peut, par exemple :
  • vous informer qu’une unité de compte* précise n’est pas recommandée pour votre profil d’investisseur,
  • recommander de moduler le montant de vos versements périodiques à la hausse ou à la baisse suite à un changement de situation,
  • refaire régulièrement le point sur vos besoins, votre compréhension du contrat et votre niveau de satisfaction.

 

Les différents profils investisseur 

On distingue généralement trois principaux profils d’investisseurs distincts. Selon que vous êtes un épargnant prudent, équilibré ou dynamique, vous n’utiliserez pas les mêmes supports d’investissement et ne répartirez pas votre épargne de la même façon.

 

Le profil épargnant prudent

Le profil de risque de l’investisseur prudent est caractérisé par la sécurisation de son épargne. Si vous êtes de ce profil, vous avez tendance à ne pas vouloir perdre d’argent, et avoir une aversion au risque. Ce profil d’épargnant recherche avant tout la sécurité et préfère un placement “raisonnable”. Ainsi, le profil investisseur prudent s’oriente vers un investissement sur un fonds en euros.

 

Le profil épargnant équilibré

Le profil de risque de l’investisseur équilibré est caractérisé par la recherche du bon équilibre entre rentabilité et risque de perte en capital. Si vous vous reconnaissez dans le profil d’épargnant équilibré, alors vous aurez tendance à choisir une assurance vie offrant un bon compromis entre diversification et mesure du risque qui reste possible. Un contrat multisupport qui peut se constituer par exemple de 50 % de fonds euros et 50 % d’unités de compte* en actions de l’autre côté, pourrait potentiellement vous convenir, sous réserve de vérification par rapport à votre situation personnelle.

 

Le profil épargnant dynamique

Le profil de risque de l’investisseur dynamique, parfois appelé épargnant offensif, se caractérise par une recherche de la performance avant tout en contrepartie d’un risque de perte en capital plus important. Avec un tel profil, le meilleur placement en assurance vie est pour vous un contrat multisupport présentant une grande diversité d’unités de compte*. En épargnant à long terme sur différents types d’unités de comptes (des obligations, des actions, des trackers), provenant de différentes zones géographiques ou investies sur des secteurs différents, vous diminuez mécaniquement le risque, même si vous savez que la perte potentielle en capital reste possible. Votre contrat pourrait par exemple contenir 80 à 90% d’actions et 10 à 20% d’obligataire ou monétaire.

 

Le couple risque et rendement dans un contrat d'assurance vie 

En matière de placement financier, plus vous prenez de risques, plus vos perspectives de rendement sont élevées. Mais qu’entend-on par rendement ? Et quand dit-on qu’un contrat d’assurance vie devient risqué ?
Le rendement en assurance vie s’exprime par un taux. Plus celui-ci est élevé, plus les gains générés sont importants. Mais attention, si le taux de rendement est le plus souvent positif, il peut également être négatif. Ainsi, sur le fonds en euros, le taux de rendement est garanti par l’assureur. En revanche, sur les unités de compte*, le taux de rendement dépend des performances des marchés financiers. S’il peut être attractif, il peut également entraîner une perte en capital.
Pour diminuer le risque du placement tout en profitant du meilleur rendement potentiel, il est conseillé de :

  • diversifier vos supports de placement,
  • investir régulièrement pour lisser le risque,
  • conserver votre contrat pendant plusieurs années,
  • effectuer des arbitrages au bon moment.

Bien entendu, le choix des supports d’investissement doit être dicté par votre situation personnelles, votre profil d’épargnant, votre horizon de placement, votre appétence au risque et votre connaissance des marchés financiers.

 

Investir en assurance vie, est-ce sécurisé ? Quelles sont les garanties ? 

Une des questions la plus fréquemment posée par les épargnants est de savoir si l’assurance vie constitue un placement sécurisé. La question est légitime, mais hormis sur le fonds en euros, la garantie des contrats en assurance vie n’est pas acquise. En effet, alors que l’assureur supporte le risque de perte et garantit votre capital sur le fonds euros, c’est vous qui supportez les risques sur les unités de compte*. Ces supports étant directement impactés par les performances des marchés financiers, le capital n’y est pas garanti.
Cependant, il existe plusieurs moyens de sécuriser son investissement en assurance vie, surtout si vous avez une aversion prononcée au risque :

  • privilégier les supports en euros pour épargner sereinement,
  • ouvrir plusieurs contrats pour profiter de la garantie de l’État,
  • bien choisir ses unités de compte* en préférant par exemple les obligations et l’immobilier, même s’il est rappelé que ces supports comportent un risque de perte en capital
  • garder son contrat plusieurs années pour diluer le risque dans le temps,
  • apprendre les mécanismes inhérents aux marchés financiers pour mieux anticiper les risques,
  • opter pour un contrat d’assurance vie en gestion déléguée ou pilotée pour vous reposer sur un professionnel des finances,
  • demander conseil à son intermédiaire en assurance au moindre doute, que ce soit pour réaliser un investissement en unité de compte* ou réaliser un arbitrage entre les différents supports par exemple.

 

Les idées reçues sur l'assurance vie

Les idées reçues ont la vie dure, et l’assurance vie n’échappe pas à la règle. Voici quelques mythes autour de ce placement, sur lesquels nous vous aidons à faire le point.

 

1. On ne peut pas avoir plusieurs contrats d’assurance vie

Le Souscripteur peut détenir un nombre illimité de contrats d’assurance vie ; Cela présente quelques avantages comme :

  • conserver des contrats anciens à la fiscalité particulièrement avantageuse,
  • profiter d’un contrat monosupport en euros performant et d’un contrat en unités de compte* à frais réduits,
  • diversifier ses investissements en multipliant le nombre d’unités de compte* accessibles.

 

2. On ne peut retirer l'argent de son assurance vie qu'après 8 ans

On peut bien sûr retirer son argent d’une assurance vie à tout moment via un rachat. En revanche, si les prélèvements sociaux sont toujours dus, le taux de la fiscalité applicable est dégressif en fonction de la durée de détention de votre contrat. contrat

3. On est limité par un plafond en assurance vie

C’est faux, il n’existe pas de plafond en assurance vie, quel que soit le nombre de contrats que vous détenez. Alors, combien peut-on placer sur une assurance vie ? Votre placement est illimité, à moins d’avoir préféré une assurance vie dite “à prime unique”, dont le montant d’épargne est déterminé dès la souscription. Placer son argent sur une assurance vie peut donc se faire tout au long de la vie, quel que soit l’âge du souscripteur et de l’assuré. Plus d’informations sur les primes d’assurance vie.

4. On ne peut pas modifier la clause bénéficiaire après la souscription

La clause bénéficiaire de l’assurance vie constitue un des points clés de votre contrat. Elle sert à désigner la ou les personnes qui bénéficieront des sommes placées si vous venez à décéder avant le terme du contrat. Vous pouvez choisir librement vos bénéficiaires et vous pouvez la modifier à tout moment. Attention , si la personne désignée a accepté le bénéfice du contrat, vous ne pouvez plus modifier la clause sans son accord.. Cette faculté est essentielle pour respecter vos volontés. Pour changer la clause bénéficiaire de votre assurance vie, il suffit d’en faire la demande à l’assureur, par internet ou par courrier en fonction du contrat détenu.

5. On peut déshériter ses proches grâce à l'assurance vie

Sachez que cette idée répandue est absolument fausse. La loi encadre très strictement le régime successoral. Elle prévoit notamment la protection de vos enfants, qui sont des héritiers dits “réservataires”. Ainsi, déshériter avec l’assurance vie ou tout autre placement est impossible. Seule la quote-part disponible de votre succession peut revenir à des personnes extérieures. De plus, si le montant des primes versées au contrat est manifestement exagéré dans le but de léser les héritiers principaux, il pourrait être réintégré à la succession.

6. On ne peut souscrire un contrat qu'en son nom

C’est vrai car souscrire un contrat est un acte personnel. Par contre, et avec certaines conditions vous pouvez verser dans les contrats de vos enfants et petits-enfants que vous leur avez ouverts à leur nom. Nous vous invitons à consulter notre article dédié à l'assurance vie enfant pour plus d'informations.

7. On a plus d'intérêt à souscrire une assurance vie après 70 ans

Cette affirmation n’est que partiellement vraie. Si l’on entend souvent dire qu’il faut souscrire son assurance vie avant 70 ans, c’est uniquement pour bénéficier d’un abattement fiscal plus important en cas de dénouement par décès. Or, il est possible de souscrire un contrat d’assurance vie après 70 ans pour épargner ou pour préparer un projet, surtout avec l’augmentation de l’espérance de vie. Il est donc intéressant de détenir une assurance vie quel que soit son âge, pour protéger ses proches comme pour faire fructifier son épargne.

8. On ne peut bénéficier d’ une assurance vie qu'après un décès

Cette idée est totalement erronée. L’assurance vie, comme son nom l’indique, est avant tout une assurance sur la vie. Il s’agit d’un produit d’épargne permettant de réaliser de nombreux projets adaptés à ses objectifs patrimoniaux. Vous pouvez donc profiter de votre contrat de votre vivant, tout en étant serein quant au sort de votre assurance vie en cas de décès. En effet, seuls les bénéficiaires désignés au contrat peuvent percevoir le capital après votre décès.

9. On ne peut pas déléguer la gestion de son contrat

La quasi-totalité des contrats d’assurance vie sur le marché proposent plusieurs modes de gestion. S’il vous est possible de tout réaliser seul avec la gestion libre, d’autres options s’offrent à vous. Vous pouvez notamment confier la gestion de votre contrat d’assurance vie à votre intermédiaire courtier, par le biais de la gestion déléguée, avec ou sans sécurisation de votre épargne. Ce choix permet de bénéficier des placements les plus en adéquation avec votre profil d’investisseur, de gagner du temps et de réduire les risques de perte.

10. On ne peut pas effectuer de rachats partiels

En assurance vie, le rachat total met fin au contrat. En revanche, il est tout à fait possible d’effectuer un rachat partiel, consistant à récupérer seulement une partie de votre capital. Selon les contrats, un montant minimum de rachat peut être exigé. Quoi qu’il en soit, vous pouvez exercer cette faculté à tout moment, en faisant la demande à l’assureur par Internet ou par courrier, avec a minima un justificatif d’identité.

 

Les alternatives ou investissements complémentaires à l’assurance vie

L’assurance vie n’est pas le seul produit d’épargne disponible sur le marché. Il existe des alternatives plus ou moins intéressantes, et détenir une assurance vie n’empêche pas de réaliser un investissement complémentaire.

Assurance vie ou PEL ?

Parmi les placements complémentaires à l’assurance vie, on pense au PEL Plan d’Épargne Logement. Ce produit d’épargne spécifique permet de bénéficier d’un prêt bancaire immobilier à taux privilégié et peut être conservé plusieurs années. Par ailleurs, le taux d’intérêt du PEL est fixé à l’ouverture du plan et garanti chaque année. Cependant, le PEL est plafonné et ne peut pas être alimenté plus de 10 ans. De plus, les intérêts générés par un plan d’épargne logement sont imposés et ne bénéficient pas d’un abattement spécifique.
En comparaison, l’assurance vie peut aussi être utilisée comme apport dans le cadre d’un projet immobilier. Les intérêts servis sur les fonds euros peuvent être supérieurs à celui du PEL. En revanche, l’assurance vie ne permet pas de bénéficier d’un crédit bancaire à taux privilégié, ni de bénéficier d’un taux de rémunération garantie hors support en euros.

Assurance vie ou SCPI ?

La SCPI, Société Civile de Placement Immobilier, est un investissement dit “pierre papier”. Ce produit d’épargne, constitué uniquement de placements immobiliers, permet de devenir indirectement propriétaire d’actifs immobiliers sans en subir les contraintes. De plus, son fonctionnement est confié au gestionnaire des fonds, ce qui vous permet de faire fructifier votre patrimoine sans suivi particulier de votre part. Mais détenir des parts de SCPI vous expose à un risque de perte en capital et le droit d’entrée est généralement élevé.
Quant à l’assurance vie, elle permet elle aussi d’investir indirectement dans l’immobilier via certaines unités de compte* En revanche, vous n’êtes pas directement propriétaire des parts de SCPI qui sont détenues par l’assureur. Enfin, vous n’êtes pas libre de choisir votre investissement en SCPI, puisque vous êtes limités à celles présentes au sein de votre contrat.

Assurance vie ou livret A ?

Le livret A est un placement très connu qui a la faveur des français avec un montant de collecte élevé. Le taux d’intérêt servi est garanti, il suit l’inflation et est fixé par l’État français. Par ailleurs, l’avantage de taille du livret A est qu’il s’agit d’un produit d’épargne entièrement défiscalisé. Cependant, le taux d’intérêt d’un tel livret est peu rémunérateur et vous ne pouvez pas détenir plus d’un livret A par personne.
A contrario, l’assurance vie propose généralement des taux d’intérêt plus attractifs, même sur le fonds euros sécurisé, ainsi qu’un nombre illimité de contrats non soumis à plafond de versement. En revanche, les intérêts de l’assurance vie sont impactés par la fiscalité lors d’un rachat partiel ou total et le taux d’intérêt des contrats multisupports n’y est pas garanti.

Assurance vie ou assurance décès ?

L’assurance décès n’est pas à classer dans la catégorie des produits d’épargne, puisqu’il s’agit d’un contrat de prévoyance. Ainsi, l’assurance décès permet de protéger vos proches en leur versant un capital ou une rente après votre disparition. Il est également fréquent que le contrat d’assurance décès inclut une assistance ou un financement relatif à la préparation de vos obsèques. Cependant, il s’agit d’un contrat dit “à fonds perdus”, s’il est souscrit pour une durée temporaire, ou d’un contrat dont le montant des primes augmente avec l’avancée en âge s’il est souscrit pour la vie entière.
Avec l’assurance vie, vous restez propriétaire de votre épargne et pouvez effectuer des rachats de votre vivant. De plus, vous épargnez à votre rythme et sans contrainte de versement. Par contre, le montant de la rente ou du capital versé à vos héritiers ne dépend pas d’une grille d’indemnisation, mais bel et bien du montant de l’ épargne atteinte sur votre contrat et de vos choix de placement. Par ailleurs, vos bénéficiaires en cas de décès ne bénéficient pas de prestations annexes concernant vos funérailles.

Assurance vie ou immobilier en direct ?

L’immobilier en direct est un investissement dans la pierre, “en dur”. Il permet de se constituer un patrimoine palpable et tangible, matérialisé par un garage, un studio, un appartement ou une maison par exemple. L’usufruit d’un bien immobilier vous permet de recevoir des loyers ou d’habiter le logement sans attendre. En revanche, un bien immobilier s’entretient régulièrement et est sujet à de nombreuses taxes (taxe foncière, charges de copropriété, ordures ménagères, etc.).
Au contraire, l’assurance vie ne demande pas d’entretien, vous n’avez aucune obligation de poursuivre vos versements par exemple. Par ailleurs, vous ne payez aucune taxe tant que les sommes placées demeurent sur votre contrat. Par nature immatérielle, l’assurance vie ne permet pas de jouir du bien et n’est pas finançable via un crédit bancaire immobilier.

Assurance vie ou Plan épargne retraite (PER) ?

Le PER a remplacé les PERP et contrats Madelin. Il est devenu le produit d’épargne entièrement axé sur la préparation de votre retraite. Son avantage majeur est fiscal. En effet, les sommes versées annuellement sur le PER sont partiellement déductibles de vos revenus, dans les limites légales. Tout comme l’assurance vie, vous pouvez sortir de votre contrat sous forme de rente ou de capital. Mais sachez que l’épargne est bloquée jusqu’à la retraite sauf cas exceptionnels de rachat limitativement prévus par la loi. De plus, la fiscalité en cas de décès est moins avantageuse que celle de l’assurance vie classique
Au contraire, l’assurance vie constitue une épargne de précaution disponible à tout moment. En cas de décès, les sommes placées sont versées aux bénéficiaires que vous avez désignés avec une fiscalité avantageuse. Cependant, vous ne bénéficiez d’aucune réduction d’impôt, ni de l’abondement de l’employeur comme sur un PER d’entreprise. Vous hésitez entre PER et assurance vie pour votre épargne ? Découvrez notre article sur le sujet. 

 

L’assurance vie est-elle toujours le meilleur placement à faire ?


En définitive, placer son argent sur une assurance vie semble convenir à toutes les situations et à tous les profils d’investisseurs. Pour autant, s’agit-il du meilleur placement à réaliser en toute occasion ? Si l’assurance vie est presque toujours un bon placement, il faut néanmoins tenir compte de votre situation personnelle, de vos besoins, de vos objectifs, de vos projets et de votre profil de risque pour faire le meilleur choix en matière d’épargne.
Si l’assurance vie constitue une solution idéale pour les projets à moyen et long terme et pour transmettre son patrimoine, il est parfois légitime de lui préférer un autre placement, notamment pour des projets à court terme.

*Les supports en unité de compte présentant un risque de perte en capital, l'assureur ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qui peut fluctuer à la hausse comme à la baisse en fonction de l'évolution des marchés financiers.

Informations non contractuelles à caractère publicitaire. Novembre 2021.

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